
L’Afrique, l’eldorado des start-ups ces dernières années. Nous assistons au foisonnement de nombreuses start-ups sur le continent africain. Néanmoins, ces start-ups se confrontent à de nombreux défis, qui freinent leur ascension.
L’INFORMATION EST LE NERF DE LA GUERRE
Les fortes disparités présentes sur le continent font de l’Afrique un marché complexe à naviguer. Les habitudes de consommations, le marché du travail, la langue étant susceptible de varier d’un pays ou d’une ville à l’autre, votre simple perception du marché ne suffira pas. De ce fait, une recherche approfondie sera indispensable à l’élaboration et à la mise en place de votre affaire.
De plus, l’accès à l’information reste précaire. Les start-ups peinent ainsi à dénicher les institutions administratives auxquelles elles doivent s’adresser dans leurs domaines. Le manque de visibilité voir d’existence de ces dernières représente un vrai défi.
Par conséquent, le réseautage reste votre plus grand allie.
Rencontrer les bonnes personnes, développer les bonnes relations et cultiver les contacts en face-à-face sont à la fois essentielles et inestimables lorsqu’il s’agit de créer une entreprise en Afrique.
LE FINANCEMENT
Les fonds nécessaires au démarrage de votre start-up varient bien évidemment d’un secteur à l’autre. Avoir une bonne connaissance des différents financements vous permettra non seulement de limiter les erreurs et de trouver, le type de financement et adéquation avec votre projet.
▪ Le plus souvent, les banques déplorent l’incapacité des start-ups africaines à présenter des projets acceptables, une garantie appropriée ainsi que le rationnement du crédit.
▪ Dans le cas des autres principales sources de financement externe, alternatives au financement bancaire telles que les places boursières, les marchés obligataires, les entreprises de crédit-bail et les sociétés de capital-risque demeurent sous-développée en Afrique.
▪ L’accessibilité à un financement à long terme est peut-être la question la plus difficile. Parce qu’il y a peu d’accès à ce type de financement, les établissements financiers locaux peinent à accorder des prêts à échéance longue. En conséquence, le crédit bancaire est essentiellement à court terme : près de 60 % des prêts ont une échéance inférieure à un an, et moins de 2 % une échéance supérieure à 10 ans. La rareté des financements à long terme affaiblit le potentiel de croissance et les investissements du secteur privé.
▪ Les garanties demandées sont fréquemment citées comme l’un des obstacles majeurs empêchant les start-ups africaines de se financer.
L’ENVIRONNEMENT
À l’échelle macro, l’environnement politique, économique et juridique et les caractéristiques propres des start-ups sont autant de facteurs qui entravent le développement des Start-ups en Afrique.
Selon AGENCE ECOFIN, la fiscalité reste un frein à l’émergence des jeunes pousses africaines. Dans plusieurs pays africains, notamment, les pays francophones d’Afrique de l’Ouest, les start-ups ne sont pas satisfaites de la fiscalité.
De plus, la croissante digitalisation du continent rend capitale la maîtrise de certaines compétences.
Sur un plan plus micro, il sera essentiel de vous entourer des bonnes personnes. Ceux dont l’expertise pourra contribuer ont la réussite de votre projet.
En effet un avocat, un comptable et un conseiller financier vous évitera quelques maux de têtes.
Je vous laisse ainsi informe et avec les mots de Pierre Augustin Caron de Beaumarchais.
“La difficulté de réussir ne fait qu’ajouter à la nécessité d’entreprendre.”